Blogue du courtier

Retour en 1950

…quand tout coûtait trois fois rien (et que l’on fumait à l’hôpital).

En 1950, Gérard Vézina ouvrait fièrement son entreprise. Il ne le savait pas encore, mais il venait de lancer une aventure familiale qui traverserait les décennies… et quelques récessions aussi.

Mais pour bien comprendre d’où on vient, il faut se replonger dans cette époque où le mot « inflation » n’était qu’un concept flou évoqué lors de parties de Scrabble. Une époque où l’on pouvait acquérir une maison sans vendre son foie, faire le plein avec une poignée de pièces de monnaie, et recevoir le lait à domicile… livré par un homme en casquette.

À titre de clin d’œil historique (et pour provoquer un léger choc générationnel), voici un aperçu du coût de la vie en 1950 — autrement dit, quand nos grands-parents payaient leur épicerie moins cher qu’aller au McDo aujourd’hui.

Quand un café coûtait moins cher qu’un bouton de jeans

Ah, 1950… cette période presque mythique où l’on pouvait devenir propriétaire d’une maison pour le prix d’une tablette électronique haut de gamme.

Un litre d’essence valait 10 cents, un café 5 cents, et le prix des loyers? Il équivalait à peine au prix d’un repas livré à la maison.

Imaginez : un revenu annuel de 3 200 $ suffisait pour appartenir à la classe moyenne. On roulait dans une Chevrolet neuve pour 1 500 $, et l’on s’indignait parce que le prix du pain venait de grimper à 18 cents. SCANDALE.

Les sorties au cinéma coûtaient 25 cents. On y rencontrait l’âme sœur, on partageait une crème glacée à 7 cents… et BOOM! 60 ans de mariage.

Aujourd’hui ? Vous déboursez 14 $ pour un film, 12 $ pour un popcorn… et vous repartez avec une facture salée et le silence poli d’une conquête qui ne donnera jamais suite.

Et les maisons ? En 1950, il suffisait de quelques chèques et une poignée de main. En 2025, il faut un prêt sur 30 ans, une lettre de recommandation du curé, et un miracle bancaire.

Bref, le coût de la vie en 1950 avait quelque chose d’irréel, presque théâtral — comme un épisode de La p’tite vie : improbable, attendrissant, et un brin magique. Non, tout n’était pas nécessairement mieux, mais il faut reconnaître qu’un plein d’essence à 2 $ avait un charme indéniable.