Imaginez la scène : vous passez une belle soirée chez un ami. Vous prenez son cellulaire pour regarder une photo… et flac! l’appareil glisse de vos mains et s’écrase au sol. Écran éclaté, malaise garanti. La grande question : est-ce que votre assurance habitation peut couvrir ce genre de bris?
La réponse courte : oui… mais pas toujours
De manière générale, votre assurance responsabilité civile peut couvrir les dommages que vous causez involontairement aux biens d’autrui. Donc, si vous échappez accidentellement le cellulaire de votre ami, il y a des chances que ce soit admissible.
Mais — parce qu’il y a toujours un “mais” — tout dépend des circonstances, des exclusions et des limites de votre contrat. Bris accidentel? Possiblement couvert. Bris intentionnel? Oubliez ça. Objets prêtés à long terme? Pas toujours clair.
Pourquoi ce n’est pas automatique
Chaque assureur a ses propres règles. Certains couvrent mieux les dommages accidentels, d’autres moins. Et même si c’est couvert, la franchise peut parfois être plus élevée que la valeur de la réparation. Résultat : vous payez plus que le prix du cellulaire lui-même.
Il faut aussi comprendre que la responsabilité civile vise des dommages involontaires. Si vous jouiez au ninja dans le salon et avez envoyé le téléphone valser contre le mur… disons que ça risque d’être plus compliqué.
Comment éviter les mauvaises surprises
Le meilleur réflexe est de vérifier votre police d’assurance habitation — ou encore mieux, d’en discuter avec votre courtier. Il peut vous expliquer ce qui est réellement couvert ou non, selon votre contrat et votre situation.
C’est aussi une bonne idée de revoir vos protections si vous êtes du genre maladroit… ou si vos amis possèdent des téléphones qui coûtent plus cher qu’une semaine dans le Sud.
Au final, briser le cellulaire d’un ami peut être couvert par votre assurance habitation, mais ce n’est jamais garanti à 100 %. Tout dépend de votre contrat et des circonstances du bris. Donc, avant de manipuler un téléphone à 1 500 $, assurez-vous que votre protection — et votre poigne — sont solides. Et pour vous en assurer, demandez tout simplement à votre courtier, c’est son métier de vous éviter les mauvaises surprises.